Au dire de ses parents, Stéphane Hoarau a été un enfant turbulent, mais pas trop. Plutôt sage même, il aimait aller au cinéma avec ses amis (et faire des films au sein de Cerbère Prod., puis de la Troupe Cinématographique et Audiovisuelle), aller au théâtre (et jouer un peu avec le Sham’s Théâtre), aller voir des expos (et dessiner, et peindre, et exposer aussi), lire des revues (et en créer : Point d’orgue par exemple), sentir des livres (et en dire lors de kabar, et en faire également), etc. En somme, comme l’a souligné son père, un soir, Chez Marcel : « Mon fils s’est bien éparpillé ! ». Ce à quoi lui avait répondu son interlocuteur du moment, Raymond Queneaud : « Tous les écriverons le sont, non ? ».

En témoignent ces quelques livres :
– Le Voleur, Analyse 1 (K’A, 2009)
– Bois sous tôle, avec la photographe Annie Decupper (Les Arts du Marché, 2010)
– Trisme Topique, suivi de La Migraine assassinée, Analyse II (K’A, 2012)
– Lavis Chair, Analyse III (K’A, 2013)
– Le Goût de la goyave (K’A, 2014)
– Fils d’algie, Carnet d’une crise (K’A, 2016)
– Ceci est un bouquet de feuilles arrachées, froissées, brûlées (K’A, 2017)

 Gramoun Hoarau té di, ali in zanfan i ravaz, mé zis sak i fo, pa plis. Li té plito trankil, li té yèm alé bat karé sinéma (é trap zimaz èk Cerbère Prod. ansanm lo Troupe Cinématographique et Audiovisuelle), li té yèm gèt téat (é fé lo zouar dann Sham’s Théâtre), li té yèm bann lamontraz (é glis la plim èk pinso su la twal), lir bann magazine (é fagot dé-trwa, konm Point d’orgue parézanp), santi bann liv (é larg bann fonnkèr dann ron kabar, é poz azot dann liv), èktousala… An gro, son papa la di in swar par koté Chez Marcel : « Garson-la la bien déviré ! ». Son lantrokozèr la réponn ali koma : « Tout bann zartizan i fé lo zwar, fo krwar ? ».

Ala dé-trwa lézanp sak li la fé konm liv :
– Le Voleur, Analyse 1 (K’A, 2009)
– Bois sous tôle, avec la photographe Annie Decupper (Les Arts du Marché, 2010)
– Trisme Topique, suivi de La Migraine assassinée, Analyse II (K’A, 2012)
– Lavis Chair, Analyse III (K’A, 2013)
– Le Goût de la goyave (K’A, 2014)
– Fils d’algie, Carnet d’une crise (K’A, 2016)
– Ceci est un bouquet de feuilles arrachées, froissées, brûlées (K’A, 2017)